Date de sortie :15 mai 2002

 

Editeur : Le Livre de Poche

 

Collection : Littérature & Documents

 

1113 pages

 

Site de la maison d’éditions : https://www.livredepoche.com 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Alors, en début de soirée, ce 3 août 1962, vint la Mort, index sur la sonnette du 12305 Fifth Helena Drive. La Mort qui essuyait la sueur de son front avec sa casquette de base-ball. La Mort qui mastiquait vite, impatiente, un chewing-gum. Pas un bruit à l'intérieur. La Mort ne peut pas le laisser sur le pas de la porte, ce foutu paquet, il lui faut une signature. Elle n'entend que les vibrations ronronnantes de l'air conditionné. Ou bien… est-ce qu'elle entend une radio là ? La maison est de type espagnol, c'est une « hacienda » de plain-pied ; murs en fausses briques, toiture en tuiles orange luisantes, fenêtres aux stores tirés. On la croirait presque recouverte d'une poussière grise. Compacte et miniature comme une maison de poupée, rien de grandiose pour Brentwood. La Mort sonna à deux reprises, appuya fort la seconde. Cette fois, on ouvrit la porte.

De la main de la Mort, j'acceptais ce cadeau. Je savais ce que c'était, je crois. Et de la part de qui c'était. En voyant le nom et l'adresse, j'ai ri et j'ai signé sans hésiter. »

 

Mon avis : 

 

En ce début de période estivale, je vous propose de prendre connaissance de mon avis concernant « Blonde » par Joyce Carol Oates. Il s’agit de ma troisième lecture commune avec @griveach-lectures, une de mes meilleures amies sur Bookstagram. Isabelle, tes petits coeurs jaunes illuminent mon horizon littéraire <3.

 

Grâce à ce roman, j’ai pu enfin pu contaster par moi-même, les qualités d’écriture de l’auteure américaine. Il ne fait aucun doute qu’elle apporte beaucoup d’attention à son travail. On entre sans s’en rendre compte dans l’intimité de Norma Jeane. On la voit devenir Marilyn Monroe. Page aprés page, on est témoin de sa grande gentillesse, de son talent et de sa névrose. Sans jamais la juger, ce bel hommage, nous fait prendre conscience des difficultés de l’actrice. 

 

Il y a une dizaine d’années, les portaits de Marylin Monroe, James Dean, Nathalie Wood, Audrey Hepburn, et d’autres stars des années 1950 décoraient ma chambre d’étudiante. Pendant cette période, j’ai lu pas mal de livres sur l’histoire du cinéma mais c’est la première fois qu’il me faut autant de temps pour quitter les dessous d’Hollywood. La vulnérabilité de la blonde platine me touche toujours autant. Ça se discute mais je crois qu’elle vit à travers toutes les femmes qui assument leur féminité. Ce livre est un incontournable ! Ma prochaine lecture signée JCO, sera « La fille du fossoyeur ».