Date de sortie : 13 février 2002

 

Editeur : Le Livre de Poche

 

799 pages

 

Site internet de la maison d’éditions : htts://www.livredepoche.com 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.
Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes ».

 

Mon avis :

 

J’ai mille livres à lire mais l’envie de revenir à Derry a été plus forte que moi ! J’étais à fond dans cette troisième relecture du tome 1 de « Ça ». Une fois par an, en novembre, je relis un classique du maître de l’horreur. L’an dernier, c’était « Salem », cette année, je remercie mon amie Isabelle d’avoir partagé ce moment de frayeur intense avec le dragon dévoreur de livres. 

 

Cette histoire est bluffante ! Ce gros volume de près de 800 pages contient des longueurs qui, selon mon point de vue, sont toutes nécessaires au développement des protagonistes. Il n’y a aucune raison à cela mais lors de cette relecture, j’ai été particulièrement sensible au sort de Beverly Marsh.  L’une des sept membres du Club des ratés a souvent été frappé par son paternel. Ce comportement violent a fatalement, eu des conséquences négatives sur sa vie d’adulte. 

 

La narration vivante nous montre de manière évidente que Grippe-Sou le clown, cette entité extraterrestre, peut prendre toutes les formes imaginables. Stephen King n’a pas son pareil pour éveiller ses fans à la survenance d’événements surnaturels et dans ce cas précis, pour personnifier la peur. 

 

 

Nous ne savons pas quand est-ce que nous lirons le tome 2, pas tout de suite, c’est certain. Cela ne m’empêche pas de vous inciter à prendre part à l’affrontement final entre cette sorte de croquemitaine et la bande d’amis. Même si le livre nous apprend que de nombreux habitants préférent quitter Derry plutôt que d’y rester et d’y vivre dans l’angoisse, le coeur des lecteurs s’emballe follement à l’évocation de la ville fictive.