Date de sortie : 28 mai 2015

 

Editeur : Le Tripode

 

Collection : Météores

 

480 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://le-tripode.net 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« L’ Homme qui savait la langue des serpents raconte l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sour qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède ». 

 

Mon avis : 

 

« L’homme qui savait la langue des serpents » écrit par Andrus Kivirahk est une recommandation de Jessica de @le_maître-mot. Elle a en tellement bien parlé sur sa chaîne IGTV, que j’ai d’emblée, eu envie de le lire à mon tour. Je m’estime chanceuse d’avoir partagé cette lecture avec Sab’ ou @le_mot sur le_gateau. Merci à vous deux les filles, pour ces heures de jubilation. 

 

J’ai d’abord cru feuilleter un récit allégorique inspiré par la mythologie nordique mais la diversité des niveaux de lecture m’a fait voir mon erreur. L’auteur nous raconte l’évolution du monde sous les traits d’une garçon qui vit en osmose avec la forêt. Andrus Kivirahk développe sa réflexion sans jamais faire usage d’un ton moralisateur.

 

Le troisième niveau de lecture fait le rapprochement avec le pays natal de l’écrivain, à savoir l’Estonie, le tout avec une certaine impudence. C’est un univers médiéval à part entière, qui se déploie sous nos yeux et l’écoute au casque de sons de la Nature, n’a fait qu’emplifier les effets de ce texte fantastique sur ma personne.