Date de sortie : 21 janvier 2020

 

Editeur : CHARLESTON

 

Collection : LITTERATURE GENERALE

 

400 pages 

 

Site internet de la maison d’éditions : https://editionscharleston.fr 

 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« 1924, Caroline du Sud. Trois femmes à la croisée des chemins.

Alors que la région se remet encore de l'infestation de charançons qui a dévasté les plantations et l'économie, Gertrude, une mère de quatre enfants, doit prendre une décision immorale pour sauver ses filles de la famine et échapper à la mort aux mains d'un mari violent. 

Retta navigue dans un monde difficile en tant qu'esclave affranchie de première génération, toujours employée par les Coles qui ont autrefois été propriétaires de sa famille. 

Annie, la matriarche de la famille Coles, doit faire face à la terrible vérité qui a déchiré sa famille. 

Ces trois femmes n’ont apparemment rien en commun ; elles sont pourtant liées par les terribles injustices qui sévissent depuis longtemps dans leur petite ville et auxquelles elles décident de faire face ».

 

Mon avis : 

 

J’ai lu « Le chant de nos filles » avec Isabelle plus connue sous le nom de @griveauch_lectures, sur Instagram. Dans cette sombre histoire, recommandée par Sévérine de la chaîne You Tube @ilestbiencelivre, on aborde des thématiques dures.

 

Cette lecture m’a fait voyagé jusqu’en 1924, au moment où la diphtérie et la famine tuent les habitants des marais de Caroline du Sud. Gertrude, Retta et Annie luttent avec acharnement pour assurer leur propres survie et celle de leur progéniture. Le lecteur a le sentiment d’entrer dans l’intimité de ces mères courage. Chacune d’elle a un a vécu persécutif et de lourds secrets à porter mais c’est une sordide découverte qui va les réunir. 

Dans ce premier roman de Deb Spera, la psychologie des personnages est solide. Les trois femmes s’expriment à tour de rôle mais surtout, elles s’expriment différement, les unes des autres. L’auteure s’applique à leur donner la parole. Elle s’emploie avec beaucoup de justesse et non sans un once de surnaturel, à délivrer les confidences de ces témoins du début du XXe siècle. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman est incisif !