Date de sortie : 19 août 2020

 

Editeur : Albin Michel

 

180 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://www.albin-michel.fr 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l’acquérir ». 

 

Mon avis : 

 

La sortie du nouveau roman d’Amélie Nothomb est toujours un jour de fête pour moi. Le temps d’une soirée, mon dragon dévoreur de livres a plané avec « Les aérostats ». J’ai eu le plaisir de partager ce voyage en dirigeable en compagnie d’Isabelle. 

 

Ce titre de la rentrée littéraire aborde la transmission de la passion pour la littérature. L’auteure belge dit avoir de nombreux points communs avec son héroïne. Je crois pouvoir écrire sans me tromper, que c’est la première fois qu’un de ses livres se déroule à Bruxelles. Ces constatations m’ont amené à croire que je vivais un peu dans l’intimité de la romancière. Le texte fait aussi état de la dématérialisation des services comme nouveau facteur d’exclusion sociale et des dangers de la solitude. 

 

J’aurais aimé qu’il en soit autrement mais Pie ne m’a pas du tout convaincu. La prévisibilité de ses réactions peut être mise sur le compte de son jeune âge. A moins d’être un génie, je ne peux pas m’empêcher de me demander comment un adolescent dyslexique qui n’a jamais lu, peut venir à bout d’oeuvres classiques telles que « Le rouge et le noir » de Stendhal et « L’Illiade » d’Homère, en quelques heures ? A mes yeux, ce personnage n’est pas crédible. Le dénouement de l’histoire arrive brusquement. Il est inattendu.