Date de sortie : 18 août 2021

 

Editeur : Bragelonne

 

Collection : 

 

352 pages 

 

Site internet de la maison : https://www.bragelonne.fr 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Après avoir reçu un mystérieux appel à l'aide de sa cousine récemment mariée, Noemí Taboada se rend à High Place, un manoir isolé dans la campagne mexicaine. Elle ignore ce qu'elle va y trouver, ne connaissant ni la région ni le compagnon de sa cousine, un séduisant Anglais.

 

Avec ses robes chic et son rouge à lèvres, Noemí semble plus à sa place aux soirées mondaines de Mexico que dans une enquête de détective amateur. Elle n'a pourtant peur ni de l'époux de sa cousine, un homme à la fois troublant et hostile, ni du patriarche de la famille, fasciné par son invitée... ni du manoir lui-même, qui projette dans les rêves de Noemí des visions de meurtre et de sang.

Car High Place cache bien des secrets entre ses murs. Autrefois, la fortune colossale de la famille la préservait des regards indiscrets. Aujourd'hui, Noemí découvre peu à peu d'effrayantes histoires de violence et de folie.

Mon avis : 

Vous connaissez à présent, mon amour pour la littérature gothique. Je ne pouvais raisonnablement pas repousser plus longtemps, la lecture de « Mexican Gothic ». Primé en tant que meilleur roman de terreur 2021, vendu à 300 000 exemplaires aux Etats-Unis, il a été lu en toute hâte. 

Ce roman fantastique prend racine en Angleterre. La famille Doyle a transporté de la terre dans des caisses avant la construction de leur demeure. Je note que Dracula a le même attachement pour sa terre natale. High Place a été bâti au coeur de la campagne mexicaine. Je relève que le nom et le prénom de l’un des personnages : Howard Doyle, célébrent le talent surnaturel d’Howard Phillips Lovecraft et d’Arthur Conan Doyle. Autres similitudes avec le créateur du Mythe de Cthulhu, l’eugénisme et la volonté sournoise de prolonger l’espérance de vie du patriarche. Ces analogies m’ont incommodé. Je trouve qu’elles affaiblissent l’argumentation du texte. 

Nous entrons dans ce lieu de résidence en même temps, que Noemí Taboada. Venue au secours de sa cousine, elle va être prise au piége dans un manoir hanté. L’auteure a modelé son héroîne pour qu’elle se libère une bonne fois pour toutes, de l’emprise de la famille Doyle et des hommes en général. Je ne peux pas vous en dire plus sur ce cas de possession, ni vous dire pourquoi les âmes errantes ne peuvent être libérées, sans vous révéler les secrets de cette famille dysfonctionnelle. Ce que je peux vous assurer, c’est que l’issue de cette histoire est surprenante.

 

Ce livre n’est pas un coup de coeur, mais son étrangeté le rend spécial. Je vais ouvrir les yeux sur les prochaines parutions de Sylvia Moreno-Garcia.