Date de sortie : 15 octobre 2020

 

Editeur : Robert Laffont

 

496 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://www.lisez.com 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Tu vas t'épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l'ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s'y paye au prix du sang... 

 

En l'an de grâce 1715, le Roy-Soleil s'est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l'aristocratie vampyrique.

 

Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l'école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ? »

 

Mon avis : 

 

Je suis allée chercher mon exemplaire de « Vampyria - La cour des Ténèbres » le jour de sa sortie. Je bouillonnais d’impatience à l’idée de retourner à Paris autant que de faire la connaissance des vampyres créés par l’auteur qui m’a fait aimer l’espace.

 

Dans cette uchronie qui se déroule en l’an de grâce 1715, Louis XIV s’est tranformé en suceur de sang. Le monarque n’est plus celui que nous connaissons. Il s’est définitivement détourné du soleil et règne sur un vaste et obscur royaume avec une poigne de fer. Sur ordre de sa majesté, le peuple doit être saigné pour que l’aristocratie puisse continuer à vivre dans le luxe. 

 

Après 3000 ans de dérives sanglantes nous rencontrons Jeanne, brusquement séparée de sa famille, elle va avoir ses entrées à Versailles. L’adolescente aux origines plus que modestes est imparfaite et c’est à mon sens, ce qui la rend attachante. J’ai été réceptive aux pensées et aux pratiques de type alchimique de certains protagonistes, en rapport avec la Fronde. La décoration baroque arrive encore à produire ses effets sur moi. Les roses vampyriques empruntées à l’univers du Jeu de Rôle, s'intègrent parfaitement à la vie de château. 

 

J’approuve en tout Victor Dixen, lorsqu’il me donne à lire la méchanceté des créatures de la nuit.  Comme dans la littérature romantique, les personnages aux dents longues qui déambulent dans la galerie des glaces, sont des prédateurs. J’ai vraiment beaucoup aimé ce que j’ai lu même si j’aurais souhaité passer plus de temps en dangereuse compagnie. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Pourvu que la suite ne se fasse pas trop attendre !