Date de sortie : 7 mars 2019

 

Editeur : La Martinière

 

Collection : Fiction

 

320 pages 

 

Site de la maison d’éditions : http://www.editionsdelamartiniere.fr 

 


 

 

Synopsis : 

 

« Hulda a tout donné à sa carrière. Mais en faisant toujours cavalier seul. Elle a beau être une des meilleures enquêtrices du poste de police de Reykjavik, à soixante-quatre ans, sa direction la pousse vers la sortie.

La perspective de la retraite l'affole. Tout ce temps et cette solitude qui s'offrent à elle, c'est la porte ouverte aux vieux démons et aux secrets tragiques qu'elle refoule depuis toujours. Et ses échappées dans la magnificence des paysages islandais, pour respirer à plein poumons la sauvagerie de son île, ne suffiront plus, cette fois.

Alors, comme une dernière faveur, elle demande à son patron de rouvrir une affaire non résolue. Elle n'a que quinze jours devant elle. Mais l'enquête sur la mort d'Elena, une jeune russe demandeuse d'asile, bâclée par un de ses collègues, va s'avérer bien plus complexe et risquée que prévu. Hulda a-t-elle vraiment pesé tous les risques ? »

 

Mon avis : 

 

Je remercie l’équipe éditoriale de La Martinière Noir de m’avoir envoyé par la Poste « La dame de Reykjavik » et sa suite « L’île au secret » par Ragnar Jónasson. Voilà un petit moment que j’avais envie de découvrir la plume de cet auteur islandais qui compte tant et tant de lecteurs au quatre coins du monde. C’est chose faite, je m’en réjouis :D.

 

Dans ce roman policier, Hulda Hermannsdottir est en fin de carrière. On se prend de sympathie pour cette sexagénaire à l’esprit vif, surtout quand on lit que son supérieur la pousse à prendre sa retraite. L’auteur semble avoir à coeur de dénoncer les inégalités sociales en Islande. 

 

Vous pouvez me croire, l’affaire non classée dont il est question ici, ne manque ni de noirceur ni de suspense. Le sort d’Elena, une demandeuse d’asile d’origine russe, différe des enquêtes d’Ari Thor que j’ai vraiment hâte de lire. L’intrigue se déroule sur trois jours. Pendant ce lapse de temps, on en apprend tantôt sur le quotidien du personnage principal, tantôt sur sa vie professionnelle. Les paysages sauvages contribuent grandement à l’attrait que le lectorat ressent pour cette mystérieuse histoire. Je reconnais volontiers que cette lecture addictive m’a aidé à garder mon calme malgré la crise sanitaire sans précédent, que le monde traverse en ce moment. Pour toutes ces raisons, « La dame de Reykjavik » est le second coup de coeur de mon année 2020, après les refuges de Jérôme Loubry ;).