Date de sortie : 08/10/2021

 

Editeur : KOBO BOOKS ORIGINALS

 

173 pages 

 

Site internet : kobo.com 

 

 

 

Synopsis : 

 

« On ne présente plus la flamboyante Marquise de Merteuil, cette libertine insondable, cruelle, visionnaire, passionnément libre des Liaisons Dangereuses de Laclos.

 

Mais comment est-elle devenue ce personnage fascinant ? Comment cette jeune fille ordinaire d’un début de 18ème siècle moribond a-t-elle inventé, orchestré, conquis sa liberté ? Comment s’est-elle muée en cette noble fière, manipulatrice, cynique jusqu’au sacrifice intime ?

 

Le premier tome de cette série qui lui est consacrée dépeint la jeunesse mortifère de Grisélidis, son entrée au couvent, ses amitiés décisives, sa découverte de la sensualité, ses premiers chagrins, sa rencontre avec Valmont, l’invention de son masque de sainteté, son goût du vice... 

Bien avant la majorité de ses contemporaines, Grisélidis l’a compris : il n’y a qu’une seule voie pour être une femme libre. Le combat ».

 

Mon avis : 

 

Après le premier tome de « Des cookies pour Noël » par Cali Keys, j’ai lu pour Babelio, « La marquise de Merteuil - Je suis mon ouvrage 1 » de Léna Buignet. Cette initiative a pour but de faire découvrir des auteurs aux membres actifs du site https://www.babelio.com

 

Mon choix s’est porté sur ce texte en souvenir de mon BAC L. C’est à ce moment précis de mes études littéraires que j’ai partiellement analysé « Les liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos. J’avais trouvé le roman épistolaire écrit en 1782, assez bon. J’ai retenu de la Marquise de Merteuil, qu’elle maîtrise l’image de son corps. 

 

En ce qui concerne le texte sur lequel, je me suis engagée à donner mon opinion, il est surtout question de la jeunesse de Grisélidis, bien avant qu’elle devienne une personne de haut rang. Elle est égale à elle-même : intelligente, manipulatrice et parfaitement odieuse...

 

Au départ, ça allait mais il y a trop de heureux concours de circonstances. Je n’ai pas retrouvé l’intensité du classique ni l’exactitude des confidences qu’elle avait adressé par courrier au Vicomte de Valmont, dans l’oeuvre préexistante. Lire sur les conditions de la femme du XVIIIe siècle est toujours instructif. Personnellement, je n’ai pas réussi à m’attacher à ce personnage que je reconnais à peine. Ce remaniement ne fait pas le poids en comparaison des 175 lettres datées, qui permettent de retracer l’histoire de base, c’est regrettable.