Date de sortie : 21 janvier 2021

 

Editeur : HC éditions

 

493 pages 

 

Site internet : https://www.hc-editions.com 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Il fut un temps où deux espèces humaines coexistaient sur terre : Homo sapiens et Néandertaliens. Que s’est-il passé pour que l’une d’elles disparaisse ?

 

Chat-Huant est encore jeune lorsqu’il voit arriver dans sa grotte celui que l’on surnomme l’Errant, que tout le monde craint et respecte. La solitude du petit garçon et son intelligence poussent le grand homme à l’emmener avec lui dans son long périple.

 

Un voyage initiatique commence alors pour le jeune Homo sapiens, qui découvre de nouvelles contrées, de nouveaux horizons, de nouveaux clans, leur art, le pouvoir des femmes… Il va aussi s’approcher de la vallée des Premiers Hommes où vivent Terre d’Ombre et les Néandertaliens.

 

Mais alors que les Lunes de glace deviennent de plus en plus rudes, alors que chaque nuit est une occasion de mourir, Chat-Huant et Terre d’Ombre comprennent qu’ils ne vont pas avoir d’autre choix que celui de s’affronter pour tenter de survivre ».

 

Mon avis : 

 

« Le chant du bison » est le premier service de presse que j’ai recu à ma nouvelle adresse. Mine de rien, ça compte ! Merci encore à Géraldine de HC éditions pour cette fleur. 

 

Ce livre fort bien documenté, il n’y a qu’à voir les nombreuses notes de bas de page, se lit comme un récit d’aventure. Il nous informe sur les origines de l’Homme mais va plus loin que ça, en mettant des mots sur la disparition des néandertaliens. En simplifiant, on peut dire que cette espéce n’a pas été capable de s’adapter suffisamment à son milieu, ce qui a permis à l’homo-sapiens de survivre grâce à la reproduction. Le lecteur assiste bouche ouverte, à cette lutte archarnée qui a eu lieu en Espagne mais aussi, sur tout le territoire français. Lors de la dernière glaciation, le comportement des chasseurs, leurs techniques de conservation, leurs croyances, nous rappelle qu’à l’aube des temps, nos ancêtres avaient à coeur d’épargner les ressources de la terre nourricière. De même, que la place et le respect envers « la déesse mère » nous montre qu’ils s’intéressaient de près, au cycle de la vie. 

 

Ce roman est une réussite ! J’ose réclamer la traduction de la trilogie préhistorique « Nublares » par Anne-carole Grillot pour Antonio Perez Henares.