Date de sortie : 20 septembre 2021

 

Editeur : L'Alsacienne Indépendante

 

424 pages 

 

Site internet : https://alsacienne-independante.com

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Les pires ténèbres ne sont pas forcément les plus apparentes. Quand sonnera l’heure de votre trépas, seule l’indulgence d’un cœur répudié pourra vous sauver ». 

 

Aux confins de l’univers de Ménélir, les cris stridents d’un nourrisson retentissent dans la nuit. Blafarde, la petite Peerless ne ressemble en rien aux Oflyries colorés. Cette différence est loin de plaire à ce peuple aux mentalités étriquées. Malgré son jeune âge, sa sœur, Ylanys, va tout faire pour la protéger… jusqu’à ce que le destin les sépare. 

 

Quel sort sera réservé à Peerless ?

Noyau d’un conflit dont elle ignore tout, que va-t-elle devenir dans ce monde où elle n’est pas la bienvenue ? »

 

 

Mon avis :

 

« Les ombres de Ménélir » est ma dernière lecture de l’année 2021 en faveur de l’Alsacienne Indépendante. Crocbooks, mon dragon dévoreur de livres, est tellement reconnaissant d’avoir voler avec les cigognes. 

 

Ce livre était sur ma liste de Noël parce que le résumé jette le lecteur dans le chaos. Peerless est l’enfant de la prophétie selon laquelle « Les pires ténèbres ne sont pas forcément les plus apparentes. Quand sonnera l’heure de votre trépas, seule l’indulgence d’un cœur répudié pourra vous sauver ». Très vite, séparée de sa grande soeur, elle devra trouver sa place dans un monde où la justice n’existe pas. 

 

Tout fan de Fantasy devrait se passionner pour l’univers crée par Lucie Bernard. (D’autant qu’il est impossible de se perdre à Ménélir puisque l’auteure belge, met une carte à notre disposition au début de ce tome 1). Ainsi, quand nous croisons la route de Zuka, Ylanys, Dhygan, Ehdel, Hyrménia et les autres participants de cette quête identitaire, nous sommes prêts à affronter le danger.

 

Mon pouvoir de déduction me fait écrire que l’action et l’organisation de l’intrigue commencent à une période qui ressemble au Moyen Âge. Je ne suis pas aussi rusée que Sherlock Holmes, mais je pense que ce texte est le premier volet d’une duologie. 

 

Si certaines situations sont prévisibles, j’ai été agréablement surprise par l’importance donnée aux personnages secondaires. Le rôle de Kwaz m’a donné des palpitations. A cause du manque d’engagement de certains protagonistes, j’ai eu des mouvements d’impatience. La loyauté de Zuka est louable... Par contre, je suis catégorique, je n’aime pas Dhygan. Je me fiche de ce qu’il fera dans la suite de l’histoire. C’est un indésirable ! 

 

La douceur de l’écriture de Lucie me manque, maintenant. Ses mots pour décrire l’ensemble de tout ce qui existe, racontent l’amour pour la campagne et les animaux. J’en veux plus !