Synopsis :

 

« 1759. Une femme sans visage est retrouvée dans Paris. Volnay, le "commissaire aux morts étranges", se charge de l’enquête. Surveillé de près par Sartine, qui voit d’un mauvais œil ce policier hors normes, Volnay, secondé par un moine étrange et Casanova lui-même, remonte la piste d’un crime qui pourrait impliquer la Pompadour et Louis XV en personne. L'épisode inaugural d'une formidable série policière historique ».

 

Mon avis : 

 

Pendant le premier confinement, j’avais lu avec Sophie du musée littéraire « Le Carnaval des vampires ». Ce roman à l’atmosphère gothique a été une révélation. Dés qu’ils ont été disponibles, j’ai commandé à Nice, les autres tomes. Je viens de m'offrir :  « Petits meurtres au Caire » qui, est sorti en poche, en septembre 2021. 

 

Actes-Sud l’a écrit sur son site internet et je confirme que : « Casavona et la femme sans visage est l’épisode inaugural d’une formidable série policière historique ». Les jeux de reflexion et de déduction de Volnay, « le commisaire aux morts étranges » et du moine atypique qui l’assiste sur cette première enquête sont d’une grande clairvoyance. Leur intelligence respective ne laisse échapper aucun indice mais le coeur a ses raisons que la raison ignore. 

 

Au moment des faits, nous sommes à Paris en 1759. Une femme dont le visage a été dépecé est retrouvée inerte sur les pavés. Ce crime léve le secret sur de mystérieuses correspondances qui, si elles tombaient entre de mauvaises mains pourraient, porter atteinte à la monarchie. 

Giacomo Casanova, apporte une touche de légéreté à ces investigations. Bien souvent, son caractère exubérant et jouisseur met nos nerfs en pelote mais lorsque l’aventurier vénitien, prête main forte à notre duo, le résultat est éblouissant. Par moment, Olivier Barde-Cabuçon, nous laisse finement entrevoir le personnage historique, tel qu’il a été avant sa longue déchéance. Le lecteur en apprend alors, plus sur l’homme que sur sa légende. Ces passages sont mes préférés. Dans un tout proche avenir, je lirai « Messe noire ».