Date de sortie : 15 juin 2020

 

Editeur : Magic Mirror Editions

 

Collection : Bad Wolf 

 

442 pages

 

Site de la maison d’éditions : https://www.magicmirror-editions.fr 

 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Elle a grandi, est devenue mère, incapable d’affronter pleinement la réalité. Elle noie son mal-être dans l’opium.

 

Il échappe aux affres du temps, se terre dans un quartier londonien sordide, rescapé de son excursion cauchemardesque dans le ventre du crocodile. Il attend son heure.

 

Wendy Wild née Darling et le Capitaine James Hook.

 

Quand leurs chemins se croisent à nouveau, elle est dévastée par la disparition de sa fille et reste persuadée, envers et contre tous, que son enfant se trouve sur l’Île de Nulle-Part. Lui est porté par sa haine, il ne vit que pour sa vengeance contre le Garçon Éternel.

 

Les deux anciens ennemis n’ont d’autre choix que de s’allier pour regagner le Pays Imaginaire. Mais ces terres prodigieuses ne sont plus telles qu’ils les ont connues : le chaos menace, le mal s’est enraciné dans les tréfonds du royaume de Peter Pan...

 

Le pirate déchu et la conteuse d’histoires déterminée parviendront-ils à surmonter leurs différences et leurs oppositions passées pour servir leurs intérêts communs ? »

 

 

Mon avis : 

 

Il me tient à coeur de remercier Cameron Valciano de m’avoir choisi pour donner un avis objectif sur son premier livre « Tant que vole la poussière ».

 

Peter Pan a toujours exité ma curiosité. En grandissant, chacune de mes visites au Pays Imaginaire, a soulevé une foule de questions qui, d’après moi, devaient être approfondies. J’ai eu de plus en plus envie d’une version plus complexe et plus sombre que celle proposée par la légendaire production Disney en 1953. Quand un sujet m’intéresse, j’ai pris l’habitude de recouper les informations mais seule, cette réécriture de conte parvient à répondre pleinement, à mes attentes. 

 

Je suis encore époustouflée par la plume alerte de Cameron Valciano. Le langage employé est à la fois imagé et raffiné. Le rythme est rapide et saccadé. Le champ lexical de la mer est éminemment bien employé. 

 

L’histoire et l’évolution des personnages est criante de vérité. Vingt ans aprés mes premiers pas sur l’île de Nulle Part, j’ai aimé voir Wendy Darling s’épanouir dans son rôle de mère. Le capitaine  James Hook est plus troublant que jamais. La dignité de la cheffe indienne, Tiger Lily est impressionnante. Ils sont tous prisonniers de l’emprise que l’enfant éternel a eu, un jour, sur eux. A vrai dire, j’ai surtout été ébranlée par leur volonté de s’améliorer. « Peter Pan; Les contes interdits » de Simon Rousseau sera ma prochaine acquisition.