Date de sortie : 21 août 2019

 

Editeur : FLAMMARION 

 

Collection : LITTERATURE ETRANGÈRE

 

304 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://editions.flammarion.com 

 

 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Un virus a fait disparaître la quasi-totalité des animaux de la surface de la Terre. Pour pallier la pénurie de viande, des scientifiques ont créé une nouvelle race, à partir de génomes humains, qui servira de bétail pour la consommation. Ce roman est l'histoire d un homme qui travaille dans un abattoir (...). Le tour de force d Agustina Bazterrica est de nous faire accepter ce postulat de départ sans difficulté. Elle y parvient en nous précipitant dans un suspense insoutenable, tout en bouleversant notre conception des relations humaines et animales. 'Cadavre exquis' est un roman tout à la fois réaliste et allégorique, d une brûlante actualité ».

 

Mon avis : 

 

« Cadavre exquis » est le premier roman d’Augustina Bazterrica. Une fois de plus, c’est l’opinion de Séverine de la chaîne You Tube, @il estbiencelivre qui a fait en sorte que ce roman de science-fiction se retrouve entre mes mains :p. Dans ce texte primé en 2017, l’auteure argentine nous propose plusieurs niveaux de lecture. Elle dénonce la maltraitance animale, la lacheté du genre humain ou encore la détérioration de notre modéle sociétal à travers une histoire, dans laquelle les personnages élèvent non plus des animaux, mais des hommes et des femmes bons à manger. 

 

Que tout le monde se rassure, je n’ai pas vomi mon quatre-heure en lisant ce bouquin dont on dit qu’il est « un ovni de la littérature » et qui, pourtant me rappelle d’autres ouvrages similaires, comme par exemple, « Soleil vert » écrit par Harry Harrison. Ici, pas de demi-mesure, le lecteur  patauge dans les tripes et les boyaux de ses semblables. Soit on aime soit on aime pas, le style d’écriture chirurgical mis au service de l’horreur pure. L’ambiance est poisseuse, le propos est excessif, la manipulation de l’information et la désuhamination sont totales mais il m’en fautdrait davantage pour avoir le coeur au bord des lèvres. Un sujet intéressant mais traité de façon extrême. Bouquineurs sensibles s’abstenir !