Synopsis :

 

« Londres 1888. Lorsque des cadavres de femmes atrocement mutilées sont repêchés dans la Tamise, le médecin légiste Thomas Bond comprend qu’un tueur en série sévit dans les rues de Whitechapel. Or, cet assassin paraît plus inhumain que Jack l’éventreur lui-même… Pour lutter contre ses insomnies, le docteur Bond passe ses nuits dans les fumeries d’opium. Chaque soir, un inconnu en noir vient examiner les rêveurs perdus dans les brumes d’opiacées. Pourrait-il être la clé du chaos qui s’est emparé de la capitale ? ».

 

Quelques mots sur l’auteur(e) :

Sarah Pinborough est née au Royaume-Uni en 1972. Elle a débuté sa carrière en écrivant de la Fantasy sous le nom de Sarah Silverwood. Mais depuis mars 2014, ses réécritures des contes du royaume connus sous le nom de Poison, Charme et Beauté font d’elle une des références du fantastique et de la terreur en Grande-Bretagne. Elle travaille actuellement sur la possible adaptation filmique du livre Poison.

 

Mon avis :

Whitechapel est le seul roman de l’écrivaine que j’ai lu pour l’instant. Je voulais découvrir sa plume mais plus encore, j’étais impatiente de retrouver Jack l’éventreur. Les articles de journaux composant la première partie de l’oeuvre font une description précise des abominations perpétrées par le mystérieux meurtrier de l’ère victorienne. Le tout est écrit de manière à rester fidèle au langage de l’époque mais j’ai trouvé cette énumération de faits très ennuyeuse à lire.

Ce n’est qu’à partir de la seconde partie que j’ai eu le sentiment de vraiment faire partie de l’aventure. L’alternance de point de vue est très intéressante car elle permet au lecteur de rester objectif concernant l’affaire. La psychologie des personnages est très travaillée. Leur intelligence et leur courage m’ont révélé la véritable nature du monstre sanguinaire qui ne fait qu’emprunter le pseudonyme du célèbre criminel. Je félicite la romancière d’avoir eu une si brillante idée de reconversion impliquant un tueur en série et une créature légendaire.

La troisième et dernière partie de l’ouvrage est consacrée à l’action. Un trio composé d’hommes honnêtes, représentatifs de la société anglaise tente de venir à bout du Mal absolu sans aucune garantie de réussite.

En conclusion, je conseille ce livre malgré un bilan mitigé. L’intrigue aurait pu être raccourcie mais je préfère ne garder de cette lecture que l’incroyable surprise qu’à été la quête du véritable coupable.