Synopsis : 

 

«  La personne qui aime est toujours la plus forte. »

Mon avis : 

Comme la plupart d’entre vous, mon incontournable de la Rentrée Littéraire c’est le roman ou plutôt la fable écrite par Amélie Nothomb. Dans « Les prénoms épicènes », la dame au chapeau rend hommage à Benjamin Jonson (1572-1637). En deux mots, il est l’inventeur de la « comédie des humeurs » et le rival de William Shakespeare.

Chaque année, je me frotte malicieusement les mains à l’idée de retrouver cette écriture inimitable. L’écrivaine n’utilise jamais un mot de trop. Une fois encore, j’ai repéré la richesse du vocabulaire, l’originalité et la cocasserie qui font de ses livres :  une gourmandise. Pour ma part, je considère toujours que son analyse des rapports humains donne du sens à nos existences automatisées.

Malheureusement, le texte est trop court pour des fans assoiffés de littérature française et puis ce quasi tome compagnon de « Frappe-toi le cœur » qui exploite maintenant le thème de la haine réciproque entre un père et sa fille et de la vengeance, n’a pas réussi à échapper aux clichés...

Ce vingt-septième roman n’est visiblement pas le meilleur pour moi. On verra ce qu’il en est l’année prochaine ;).

Date de sortie : 22 août 2018
Editeur : Albin Michel
Collection : A.M. ROM.FRANC
162 pages
Site de la maison d’éditions : http://www.albin-michel.fr