Date de sortie : 28 février 2018

 

Editeur : Albin Michel

 

560 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://www.albin-michel.fr 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu'elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu'un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l'on croyait noires, se révèlent lumineuses.

 

Après l'émotion et le succès des Oubliés du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l'histoire intense d'une femme qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare de rendre l'ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du quotidien un monde plein de poésie et d’humanité ».

 

Mon avis  : 

 

J’ai trouvé mon exemplaire de « Changer l’eau des fleurs » au marché des livres dans le Vieux-Nice. Il m’avait été tant de fois conseillé par mes copines sur les réseaux sociaux, que j’ai saisi l’occasion sans penser que je pourrais éprouver autant de compassion pour le personnage principal. Violette est désarmante.

 

Je tire mon chapeau à Valérie Perrin qui a écrit l’histoire de cette héroïne sans cape avec une grande délicatesse. Je regrette de ne pas être parvenue à lutter contre le désappointement que ce roman a fait naître en moi. Ce roman avait tout pour me plaire. Je pensais profiter du calme du cimetière pour me détendre à l’ombre des grands arbres, lire un texte fluide qui, page après page prendrait les couleurs du printemps mais la lecture des malheurs de cette femme ont laissé mon coeur en hiver. J’ai été distraite par les choix narratifs de l’auteure. Le genre épistolaire me laisse de marbre, c’est le cas de le dire. Il arrive parfois de passer complétement à côté d’un ouvrage, c’est ce qui m’est arrivé avec celui-ci :).