Date de sortie : 12 juin 2020

Editeur : Urban Comics Editions

224  pages 

Traduction : Julien DiGiacomo 

Site de la maison d’éditions : https://www.urban-comics.com 

 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l'Asile d'Arkham afin d'apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues ».

 

Mon avis : 

 

J’ai découvert « Harleen » sur le compte de @bd_apres_bd. J’ai tout de suite remarqué que les dessins étaient de grande qualité. Les illustrations en pleine et double page sont superbes. Je précise pour les fans du couple charismatique qu’il s’agit là, d’une histoire indépendante. Le scénario est juste comme il faut. Le coup de crayon énergique de Stjepan Sejic grave dans l’esprit du lecteur, une version plus pernicieuse du duo Harley Quinn / Joker. En prenant plus de liberté, le dessinateur et scénariste de bande dessinée croate, nous donne accés aux pensées d’Harleen Quinzel. 

 

Ce comics grand format, est sensationnel. La narration prime sur les illustrations. On lie connaissance avec Batman et ses ennemis. On assiste aussi à des transformations de super vilains. Poison Ivy a retenu mon attention mais si vous le voulez bien, repartons en direction de la reine d’Arkham et à ses interrogations. Il est intéressant de constater qu’elle en vient toujours à s’interroger sur la possibilité que ses patients puissent être réinsérer dans la société alors qu’elle a été témoin de la violence de son compagnon. Peut-être n’en a t-elle pas conscience mais ses agissements posent les limites des méthodes d’intervention en milieu psychiatrique et dans le même temps celles de sa thérapie. Une question revient en boucle : La redemption est-elle possible pour le fauteur de troubles ?