Synopsis :

« Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies. Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours.Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ? »

 

Quelques mots sur l’auteur :

« Après des études de droit à Paris I, Jean-Michel Guenassia devient en 1974 avocat à la Cour d’Appel de Paris, au sein de laquelle il s’occupe essentiellement de droit pénal et commercial. Une fonction qu’il quittera en 1980 pour devenir scénariste.

Il travaille sur plusieurs longs métrages et sur de nombreux scénarii pour la télévision, sous son nom ou divers pseudonymes. Il écrit plus tard quelques pièces de théâtre. En 1986, son polar Pour Cent Millions est accepté par Liana Lévi ; il obtiendra le prix du roman policier, avant d’être adapté au cinéma.

En 2002, Jean-Michel Guenassia décide d’écrire le « roman de sa vie » et arrête toute activité de scénariste pour pouvoir se consacrer à l’écriture de ce roman. Il se reconvertit très vite en consultant en droit.

Son autre mi-temps est consacré à l’écriture du Club des incorrigibles optimistes. Six ans et demi, entre mai 2002 et décembre 2008, seront nécessaires pour achever l’écriture de ce roman, qu’Albin Michel publiera par la suite. Une suite était initialement prévue, mais Jean-Michel Guenassia y a provisoirement renoncé. 2009 : Prix Goncourt des Lycéens ».

 

Mon avis :

J’ai étudié l’histoire de l’art à la faculté. J’ai appris à « lire » une peinture en m’exerçant à regarder longuement les grandes oeuvres flamandes et celles de Vincent Van Gogh (1853-1890). Je prends toujours plaisir à retrouver cet artiste appartenant aux mouvement du Postimpressionnisme, et du Symbolisme au détour d’une lecture car cela me permet d’avoir une autre vision de l’homme et de son travail.

Dans La valse des arbres et du ciel, l’auteur revient essentiellement sur les derniers mois de vie du peintre tout en déterrant les mystères liés à son décès. Je m’attendais à en apprendre davantage sur les techniques utilisées par le Néerlandais mais il n’en est rien. En revanche, j’ai apprécié de pouvoir feuilleter les preuves de correspondance, les articles de presse ajoutés ici car ils donnent une vue d’ensemble sur son intimité et surtout les conditions de travail de la classe ouvrière de l’époque.

J’ai trouvé que le style d’écriture même si il est fluide, maintenait une distance entre le lecteur et ce livre. De ce fait, les personnages me sont apparus trop hésitants par rapport à ce que je connaissais déjà d’eux. Ça me fait mal d’écrire ça : mais je suis déçue. J’espère croiser la route de nombreux amoureux de la littérature qui auront aimé ce récit plus que moi.

 

( Date de sortie : 17 août 2016. Éditeur : ALBIN MICHEL. Collection : LITT.GENERALE. 304 pages. Prix du format papier : 19,50€. Prix du format numérique : 13,99€
Site internet de la maison d’éditions : http://www.albin-michel.fr ).