Date de sortie : 19 août 2020

 

Editeur : Editions de l’Observatoire 

 

300 pages 

 

Site de la maison d’éditions : https://www.editions-observatoire.com 

 

 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« Aline Sitoé Diatta naît en 1920, au beau milieu des forêts luxuriantes de la Casamance, dans le sud du Sénégal. Enfant déterminée, puis adolescente indépendante, solitaire et douce, elle quitte la brousse pour se rendre à Dakar afin d'y travailler comme gouvernante dans une famille de colons. C'est là qu'elle entend, pour la première fois, des voix qui lui ordonnent de rentrer chez elle pour libérer son peuple.  Prônant la désobéissance civile et la non-violence, Aline appelle les Sénégalais à lutter pour leurs terres et le respect qui leur reviennent de droit. S'entourant des anciens, comme le veut la tradition diola, écoutant les conseils de son sage ami Diacamoune, la jeune femme est vite érigée en icône de la résistance, magnétique et insoumise, et est sacrée reine. Menaçant l'ordre établi et mettant à mal l'administration française, Aline, la « Jeanne d'Arc du Sénégal », devient l'ennemie à abattre, mettant, dès lors, sa jeune vie en danger ».

 

Mon avis : 

 

J’ai lu « Aline et les hommes de guerre » de Karine Silla pour la masse critique Babelio. Mon choix a été motivé par ma grande tendresse pour le Sénégal. J’avais neuf ans, la première fois que j’ai posé le pied sur cette terre d’accueil. Comment aurais-je pu me douter que mes souvenirs de vacances me ramèneraient toujours là-bas ?

 

Je trouve que la couverture de ce titre de la rentrée littéraire illustre idéalement son contenu. Il se dégage de cette photographie d’Aline Sitoé Diatta, une indiscutable force de caractère. Dés les premiers mots, j’ai su que ce bouquin allait me plaire. J’ai prestement eprouvé de l’empathie pour cette messagère de Dieu qui résiste à la colonisation, de manière pacifique.

 

Dans ce quatrième roman, l’auteure dakaroise fait aussi état de l’opinion des colons. Comme ça, le lecteur à une vue d’ensemble sur l’histoire coloniale sénégalaise. L’écriture lyrique de Karine Silla convient bien à ce texte qui fait connaître sa grande estime pour Aline en même temps que son refus que la guerrière devenue reine des diolas, tombe dans l’oubli. 

 

Je remercie Babelio et les éditions de l’Observatoire de m’avoir confié cette lecture édifiante. Je vais garder précieusement ce livre.