Date de sortie : 1 janvier 2016

Editeur : Folio 

448 pages 

Site de la maison d’édition : http://www.folio-lesite.fr 

 

 

 

Synopsis de « L’amie prodigieuse » :

 

 « Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C'était la vie, un point c'est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile." Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l'école pour travailler dans l'échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s'éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition ».

 

Mon avis : 

 

De septembre à décembre, le challenge des auteurs italiens organisé par @vuottomarie propose des lectures individuelles et des lectures communes. Cette belle initiative me donne l’occasion de sortir la saga d’Elena Ferrante de ma pile à lire. Je connais trés mal la littérature italienne. Jusqu’à présent, l’écriture d’Umberto Ecco est la seule à avoir retenue mon esprit. J’ai prévu de lire les quatre tomes de cette fresque napolitaine, d’ici la fin de l’année 2021. 

 

Dans « L’amie prodigieuse » Lina et Lenu se font connaître. Elles sont très différentes l’une de l’autre. C’est leur amitié et leur intelligence qui les poussent successivement l’une vers l’autre puis l’une contre l’autre. La jalousie mine lentement leur relation. 

 

Le quotidien des deux gamines monopolise l’attention du lectorat. A travers leur parcours de vie nous lisons l’évolution politique du Naples des années 1950-1960. La pauvreté, la violence, la brutalité des réactions, la soumission comme l’authenticité des femmes de cette époque. 

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

« Le nouveau nom » ( « L’amie prodigieuse II » ), se déroule dans les années 1960. Les chapitres courts augmente la tension nerveuse ressentie par le lecteur. Le caractère difficile de Lina ne s’arrange pas. Bien au contraire, elle devient de plus en plus manupulatrice. Certains de ses agissements envers sa copine font d’elle une personne détestable même si je continue de la plaindre. La naïveté de Lenu dépasse tout. Cette fille est trop gentille. J’espère que les épreuves de la vie vont l’endurcir parce que je ne veux plus que les liens d’attachements négatifs entre elle et Lina l’empêche définitivemment, de s’épanouir. 

 

Mon dragon dévoreur de livres a mangé avec avidité, ce second tome. La finesse de l’analyse psychologique mérite que je la souligne. Alors que ces enfants sont devenues des adultes, l’Italie change son fusil d’épaule. Le communisme, le fascisme, les trahisons, les problèmes financiers change la face de leur monde. 

 

Hier soir, j’ai débuté la lecture de la suite intitulée « Celle qui fuit et celle qui reste ». Je me demande ce que me réserve ce troisième tome.