Date de sortie : 7 octobre 2021

 

Editeur : 10 X 18

 

 336 pages

 

Site de la maison d’édition : https://www.lisez.com 

 

 

 

 

Synopsis : 

 

« En 1933, à 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes proche de Mussolini. Conscients de la menace qui vient d'Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger, quitte à accepter pour cela une conversion au catholicisme. Malheureusement, Mandl s'avère être un homme possessif et opportuniste. D'abord opposé à l'Anschluss, il finit par retourner sa veste et obtient les faveurs de Hitler. Horrifiée, Hedy décide de s'enfuir. 


Installée aux États-Unis, elle rencontre le directeur de la MGM et devient sous ses mains Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne. Malgré le faste et les mondanités, elle ne peut cependant oublier l'Europe et décide de contribuer à sa façon à l'effort de guerre. Grâce à son intelligence et avec l'aide d'un musicien, elle conçoit un système de codage des transmissions révolutionnaire – technologie qui sera à l'origine, entre autres, du Wifi et de nos téléphones portables. Mais comment accorder le moindre crédit scientifique à la plus belle femme du monde, d'origine autrichienne de surcroît ?
Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies... »

 

Mon avis : 

 

J’avais en tête, de lire au moins, un livre sur la vie pleine d’agitation d’Hedy Lamarr, avant de compulser d’autres ouvrages sur le cinéma hollywoodien. En écrivant cette phrase, je pense principalement à « Avant les diamants » de Dominique Maisons, qui attend son tour dans ma pile, bibliothèque à lire. 

 

« La femme qui en savait trop » de Marie Benedict est une biographie romancée qui, dans les grandes lignes, raconte le parcours d’Hedwig Kiesler, dite Hedy Lamarr, une actrice, productrice de cinéma et inventrice autrichienne.

 

De 1933 à 1942, nous marchons dans les pas de celle qui est désignée comme étant à son époque, « la plus belle femme du monde ». Ce n’est que mon point-de-vue mais le pire rôle qu’elle a joué a probablement, été celui d’épouse. Son mariage avec l’industriel Friedrich Mandl étouffe sa personnalité. La star va affronter une réalité pénible. La finesse de la plume de l’auteure préserve le poids des mots et des actes de résistance de cette beauté insolente.

 

Ce roman reconnaît le droit de madame Hedwig Eva Maria Kiesler (1913-2000) à la reconnaissance. Elle a marqué l’histoire scientifique, en créant un principe de transmission d’informations à distance. Cette technologie est devenue indispensable à la communication en ligne. 

J’aurais souhaité découvrir dans ce récit davantage de choses sur l’aspect scientique de son existence. Je suis pressée de retrouver Hedy Lamarr au détour des pages d’un autre livre.