Date de sortie : 29 juin 2020
Editeur : Le Petit Caveau
178 pages
Site de la maison d’édition : https://www.editionsdupetitcaveau.com
Synopsis :
« Beaucoup d’entre vous me connaissent. Millarca, Carmilla, la comtesse vampire avide du sang des vierges. Vous connaissez Laura, cette jeune fille que j’ai séduite, puis tuée à petit feu jusqu’à ce que son valeureux père ne me chasse. Hélas, cette version n’est pas tout à fait exacte.
La véritable histoire, mon histoire, est lourde de secrets, de superstitions et de vérité, de monstre humain et non humain. Détrompez-vous, ce n’est pas une histoire d’horreur, au contraire. Je vais vous parler d’amour, un amour fou qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui ».
Mon avis :
La lecture de « Millarca ou la véritable histoire de Carmilla » par Orlane Escoffier a été facile. En même temps, lire des romans vampiriques et gothiques, c’est vraiment ce que je préfére. Merci aux éditions du Petit Caveau de m’offrir la possibilité de donner de la visibilité à ce genre littéraire.
L’auteure propose une réinterprétation de l’histoire écrite par John Sheridan Le Fanu et non pas une réecriture. Une fois, que l’on a ce postulat de base en tête, on comprend bien que cette oeuvre n’a pas fini de nous surprendre. La vampire veut laisser une trace écrite de son immortalité et plus important que tout, elle tient à rétablir la vérité sur son passé sanglant. Mona, narratrice et biographe, recueille les propos de la créature des ténébres. Conformément à sa nature de prédateur, c’est avec un certain recul, que cette femme à la beauté presque diaphane, relate les grandes lignes de son existence. Il se dégage des mots qu’elle emploie, une obscurité intérieure qui la rend toujours plus mystérieuse. Le récit se déroule sur un fond d’érotisme maitrisé. Par contre, la prise de notes pendant l’intervention orale de Millarca m’a un peu fait penser à l’enregistrement dans « Entretien avec un vampire », le roman d’Anne Rice, que j’ai relu, dernièrement.